Ce petit gymnaste, tout en se nourrissant de pollen, étire ses pattes pour s'accrocher et passer d'une fleur de spirée à l'autre.
 

Hoplia sp, Mercury, 9/05/14

Merci à Philippe Moniotte (liste de diffusion Photentomo) pour la détermination

 La coccinelle asiatique est très présente chez moi, en Savoie.

C'est la coccinelle que j'observe le plus alors qu'elle n'est présente en France que depuis 2 004 !

Elle fait concurrence à nos espèces locales en ce qui concerne la nourriture puisqu'elle se nourrit aussi de pucerons mais elle ne dédaigne pas les larves des autres espèces !

 

Voici la larve au 4e et dernier stade.

Recroquevillée,  position caractéristique d'une larve se préparant à la nymphose.

Début de la nymphose.

 Mes talents de caméraman sont très limités. C'est un essai pour vous montrer la larve qui commence sa mue.

Je vous conseille de regarder la 1ère minute, c'est la plus intéressante.

 

L'ancienne peau se retrouve "aux pieds" de la nymphe.

La nymphe peut se relever si elle est dérangée.

On voit bien les futures pattes et les élytres de notre futur imago.

Notez à la base de la nymphe les épines présentes sur la larve.

La nymphe a maintenant sa couleur finale. La métamorphose va s'opérer et dans 3 à 7 jours l'adulte apparaîtra.

J'ai raté la sortie de peu ! La mue imaginale vient de se terminer et notre adulte est encore sur sa nymphe.

13h35

13h36

Elle déplie ses ailes et l'hémolymphe (sang des insectes y circule) pour la préparation au décollage.

13h41

Opération réussie.

13h50

Les points de notre cox commencent à noircir.

15h04

Dernière photo de cette émergence, la coquine s'étant cachée ! Elle a dû décoller peu de temps après.

15h37

 

 La coccinelle asiatique, Harmonia axyridis, n'est pas toujours facile à différencier de nos "cox" locales : elle a une plus grande taille ( entre 5 et 8 mm) et des pattes orangées.

Elle revêt différentes robes.

En voici quelques unes :

 - 4 taches noires sur le pronotum, en "pattes de chat"

.

- M sur le pronotum

encore une parmi tant d'autres

photos prises du 21/06 au 15/07/13

 

Pour voir toutes les livrées de notre invasive, c'est ici !  

 

Si vous n'avez pas encore assez, allez voir  2 autres de mes articles :

 - un accouplement de 2 formes différentes : ici !

- une larve en mangeant une autre, peut-être notre cox nationale, celle à 7 points ?  là !

 

Pour les accros, encore plus ... ;-)

- un pdf de nos amis belges très explicatif : ici !

- le site de Vincent Ternois  pour voir, entre autres, la colonisation fulgurante de cette invasive en France, entre 2 004 et 2 011 (dernière mise à jour) : là !

 

En avril dernier elle a failli passer inaperçue parmi les balayures de mon salon, tant elle est petite - 2,5 à 3 mm - mais vous commencez à me connaître et les p'tites bêtes ont du mal à m'échapper !

Je vous la présente donc aujourd'hui, tirée des profondeurs de mon disque dur !

Un pronotum avec une décoration qui fait penser à  2 yeux et une bouche qui semble sourire.

8 points noirs sur chaque élytre ( au passage, on dit un élytre) dont 3 ont fusionné.

Des pattes jaunâtres.

Tytthaspis sedecimpunctata, Tytthapsis 16-punctata pour les intimes,

coccinelle à 16 points pour le profane !

 

Elle est mycophage et ne dédaignerait pas le pollen selon certains.

 

Pour ceux qui, comme moi, aiment bien savoir ce qu'ils photographient,  je vous recommande chaudement une clé facile d'accès - basée sur la couleur des élytres - concoctée par nos amis belges.

Cliquez sur la cox !

Bête noire des jardiniers, cet amateur de feuilles de pomme de terre se retrouve également sur les pieds de tomates ou d'aubergine (comme c'est le cas ici).

Toutes ces plantes appartiennent à la même famille des solanacées, dont ce coléoptère est friand.

Facilement reconnaissable avec ces élytres jaunes rayés de noir, le doryphore est bien connu des jardiniers.

 

Leptinotarsa decemlineata, doryphore, Mercury, 7/10/13

 

Sur la molène noire, au mois d'août, de drôles de petits charançons batifolent à coeur joie.

Verbascum nigrum, molène noire

Cionus hortulanus, charançon de la molène noire, Fréterive, 9 et 11/08/13

 

3,5 à 4 mm de long pour ce petit curculionidae ...

Pour identifier ce petit ravageur, il m'a fallu tout d'abord trouver le nom de la plante-hôte - j'ai hésité un peu entre la molène noire et le bouillon blanc, le critère des étamines à poils violets m'a permis de trancher en faveur de la première - et faire une recherche "molène noire - charançon" sur un moteur de recherche.

Un seul charançon est inféodé à cette plante, le charançon de ... la molène noire.

Deux taches noires semi-circulaires symétriques, à cheval sur les 2 élytres forment une grande tache circulaire.