Voici l'indésirable coccinelle, arrivée en France depuis une dizaine d'années, et qui concurrence nos coccinelles indigènes.

Importée en tant qu'agent de lutte biologique par les horticulteurs pour lutter contre les pucerons, elle a bien proliféré et pose de sérieux problèmes : elle entre en concurrence avec nos coccinelles locales pour la nourriture et en plus ne dédaigne pas manger leurs larves !

La coccinelle asiatique, Harmonia axyiridis, n'est pas toujours facile à différencier de nos "cox" locales : elle a une plus grande taille ( entre 5 et 8 mm).

La tache noire en forme de M sur le pronotum est une de ses signatures mais il en existe de nombreuses autres formes, de couleurs et avec des taches différentes.

voir aussi :

http://73birdy.eklablog.com/harmonia-axyridris-la-coccinelle-asiatique-a5161261

Cette mouche appartient à la famille des Sciomyzidae, caractérisée par des antennes pointant vers l'avant, des fémurs très développés et des ailes à motifs ou réticulées.

Appelées aussi mouches tueuses d'escargots (ou de limaces) : leurs larves se nourrissant de ces mollusques.

Difficile à première vue de distinguer une chenille d'une larve de tenthrède, un hyménoptère apparenté à la guêpe.

Ces larves sont grégaires : elles vivent en très grand nombre les unes à côté des autres.

Quand on s' approche, les fausses-chenilles lèvent à l'unisson tête et abdomen. Une stratégie pour surprendre et faire fuir un éventuel prédateur.

 The critère pour distinguer vraies et fausses chenilles :

Le nombre de fausses pattes  (qui sont en fait des ventouses) :

- de 6 à 9 paires chez les larves de tenthrède

 - moins de 6 pour les chenilles

Cet insecte assez surprenant - avec son long "museau" et ses poils ressemblant à un pelage de mammifère - est communément appelé charançon.

C'est un coléoptère appartenant à la famille des Curculionidae.

Les charançons sont de petits insectes ( entre 1.5 et 20 mm ) phytophages, ils se nourrissent donc de végétaux.

Que sont ces "piques" rouges pointant sur les feuilles de ce tilleul ?

Ce sont des galles, des excroissances végétales fabriquées par l'arbre en réaction à la piqûre de minuscules acariens : les phytopes des galles cornues de tilleul (Eriopyes tiliae).

En fait, les acariens piquent la feuille et pondent. La galle qui se forme permet à l'oeuf puis à la larve de se développer à l'abri des prédateurs et avec un garde-manger sous la main : les tissus de ces galles.